Un jour, j’irai vivre en Théorie parce qu’il paraît qu’en Théorie, tout va bien. (Les mots surpendus)

mercredi 26 octobre 2011

Manipulations et récupération, qui sont vraiment derrière les « Indignés »


Tout a commencé par un livre d’une rare insignifiance écrit prétendument par Stéphane Hessel.
Ce livre a bénéficié d’une promotion média extraordinaire ainsi que d’un réseau de distribution non moins exceptionnel. A titre d’exemple, la présence ou l’absence d’un livre dans toutes les FNAC est un excellent critère pour mesurer si un livre plaît ou déplaît au Système. Celui de M. Hessel y a bénéficié d’une présence ostentatoire exceptionnelle.
Le Mouvement des Indignés est apparu comme sympathique et a attiré à lui de nombreux citoyens de bonne foi, notamment des jeunes.
Mais il y a eu, dès le début, quelques détails qui « clochaient », et qui ont alimenté nos soupçons. Ceux-si sont confirmés par les événements :
1)- le lancement marketing très élaboré d’un livre nullissime.
Questions :
- pour quelles raisons ce livre sans intérêt (très « facile à lire », donc très probablement conçu par des spécialistes de marketing, et ne procédant à aucune analyse de fond) a-t-il bénéficié d’une telle publicité ?
- qui en a décidé ?

2) la médiatisation internationale dont ce mouvement a ensuite bénéficié.
Chose plus incroyable encore, le livre nullissime de M. Hessel a bénéficié ensuite d’une promotion internationale et d’une orchestration politique relayée par tous les médias.
Le « Mouvement des Indignés » n’a pas démarré en France comme il eût été logique compte tenu de la personnalité de M. Hessel mais en Espagne. Il a aussitôt fait l’objet d’une couverture médiatique mondiale.
Voici assurément un prodige lorsque l’on sait à quel point il est extrêmement difficile d’avoir accès aux médias lorsque l’on s’oppose théoriquement au Système en place – et nous sommes bien placés à l’UPR pour le savoir !

Questions :
- comment le « Mouvement des Indignés » a-t-il fait pour avoir accès à toutes les grandes télévisions et radios du monde, aussi facilement et en quelques jours ?
- qui en a décidé ?

3) la traque de certains militants, dont ceux de l’UPR, dans les rassemblements des « Indignés » en France
Lors des premières manifestations « d’Indignés » en France, un certain nombre de militants de l’UPR se sont rendus spontanément sur place. Nous n’avions donné aucune consigne et ils l’avaient fait spontanément, pour faire valoir leur point de vue.
Grand mal leur en a pris ! Ils ont subi une véritable chasse à l’homme. Ce Mouvement, prétendument spontané et sans direction, est en réalité encadré en sous-main par des agents « Antifas » qui traitent de « fascistes » quiconque souhaite parler de bankrun, des attentats du 11 septembre, de sortie de l’OTAN, de sortie de l’UE, etc..
On se reportera par exemple à cet article paru sur le site Indymedia
http://paris.indymedia.org/spip.php?page=imprimer&id_article=7198
.
Comme on le voit, les « surveillants antifascistes du Mouvement des Indignés » disposent de caméras à téléobjectif pour repérer les participants, et disposent aussi d’une banque de données personnelles propres à faire pâlir d’envie les Renseignements Généraux.

A l’évidence, le « Mouvement des Indignés » est donc infiltré par des services d’influence et de renseignements, qui traquent sans relâche quiconque s’attaque pour de vrai aux objectifs stratégiques de la haute finance et des États-Unis.
4) le Mouvement des « Indignés » n’a toujours aucune analyse de fond, invite les participants à la « non violence » et leur suggère de réclamer une gouvernance mondiale

Enfin, le nombre de mois écoulés depuis les premières manifestations des Indignés est désormais tel que l’on peut se faire une opinion d’ensemble sur ces différents mouvements :
- les analyses de fond sont toujours inexistantes, en particulier sur le rôle réel des États-Unis, de l’OTAN, de l’UE,
- le mouvement cultive une image de « non violence » à l’eau de rose,
- bien que « non violents », les participants ont été d’une extrême discrétion face à la guerre menée en Libye ; les « Indignés » ne s’indignent ni de ce qui se passe en Afghanistan, ni de ce qui se passe en Irak, ni de ce qui se passe en Libye, ni de ce qui se passe à Guantanamo, etc.
- ils sont en revanche fermement invités à se déclarer favorables à la construction européenne et à réclamer une gouvernance mondiale.

CONCLUSION
George Soros soutient les "Indignés"
Le fait que le Mouvement des « Indignés » soit désormais soutenu par George Soros, Warren Buffet ou le PDG de General Electric permet de faire définitivement tomber le masque et permet de comprendre rétrospectivement toutes les anomalies que je viens de récapituler.
Il s’agit d’une opération vraisemblablement totalement récupérée par les services d’influence américains, afin de servir de paratonnerre. Il s’agit de capter la révolte latente des jeunes et des classes moyennes en Europe et aux États-Unis afin de la détourner des vraies analyses et des vraies solutions. Il s’agit de la neutraliser en la dispersant dans l’insignifiance ou en lui faisant réclamer non pas sa liberté mais la mise en place de mécanismes financiers et politiques qui parachèveront la dictature euro-atlantiste en cours d’installation.
Les centaines de milliers de participant sincères à ces Mouvements d’Indignés travaillent ainsi, sans le comprendre, pour le contraire même de ce qu’ils pensent. C’est une manipulation abjecte, hélas bien connue. Elle consiste à transformer des révoltés légitimes en « idiots utiles », servant la cause même qu’ils croient combattre.
source 

La mouvance «anti-antifa» est née en allemagne au sein d'organisations néonazies dans les années 80, mais existait auparavant sous la forme de l'"anti-anti travail". Le but affiché de l'anti-antifa est dès le début de contrer brutalement les autonomes antifa par un travail de collecte d'information et la constitution de "listes noires".
Il s'agit de rassembler une documentation précise, noms, adresses et toute sorte de données personnelles concernant les antifascistes et de les rendre publiques tout en appelant implicitement à des actes de représaille contre les militants. Tout cela est expliqué dans le manuel de l'anti-antifa.




L'appel à la violence contre les antifa est toujours plus ou moins sous-entendu. le mot d'ordre étant diffus, la menace elle-même est constante, visant à créer un climat de terreur psychologique. tel ou tel groupe muni de ces informations, ou même un individu isolé, est en permanence susceptible de pouvoir passer à l'acte.


Si l'appel à la violence contre les antifas est diffus, l'issue est elle-même sans ambiguïté. Par leur engagement les antifas sont menacés dans leur intégrité. On dénombre des centaines de victimes des fascistes un peu partout en Europe . Ces actes s'inscrivent directement dans le contexte de l'anti-antifa comme étant quelquechose de construit..




L'«anti-antifa» n'est pas un "follklore" pratiqué par une poignée d'extremistes coupés du reste de l'extrême droite.
Au contraire l'anti-antifa est toute une méthode construite et pratiquée à l'intérieur des mouvements néo-nazis et néo-fascistes dans le but de collecter des information, de terroriser et favoriser les violences contre les antifascistes.


L'anti-antifa ne se limite pas à brutaliser les seuls antifascistes de l'action antifasciste en tant qu'autonomes mais va viser toutes les personnes, qu'elles soient engagées dans les partis institutionnels de gauche, universitaires ou autres.
Le site antiantifa.net, par exemple, publie des listes de noms de personnes engagées à différents niveaux dans l'antifascisme en hollande.




En juin 2008, le site antifaahahah.be a ainsi hacké la liste de diffusion des membres du réseau resistances.be et diffusé les coordonnées de centaines de "personnalités" univeristaires, politiques et associatives abonnés aux publications de resistances.be.
Pour la partie francophone, c'est principalement ce blog qui assure la diffusion de la propagande anti antifasciste. le propriétaire du nom de domaine est Hervé Van Laethem, du mouvement "Nation".
Hervé Van Laethem est connu pour être négationniste. Son groupe "L'Assaut" s'occupait ainsi de la sécurité de Robert Faurisson ("historien" niant les chambres à gaz) à l'époque ou il diffusait ses idées par des conférences en Belgique.


On trouve des groupes similaires partout en europe. Par exemple en Italie, et plus spécialement en Sicile, il existe le blocco studentesco qui met en avant l'anti antifa pour constituer un front fasciste.
L'organisation néonazie Blood & Honour est aussi connue pour assumer l'«anti-antifa» dans différents pays d'Europe.




L'anti antifa pour justifier la violence contre les antifascistes ancre un discours dans l'anticommunisme et développe l'idée que le capitalisme et le communisme sont équivalents, à l'origine de millions de morts durant le XXe siècle...


L'anti-Antifa a dès le départ été conçue par les nationalistes comme un "front populaire de droite ".
Et dès lors, l'anti-antifa est un aspect à part entière de la culture nationaliste "autonome" et ce, dans la logique de le transformer en mouvement de masse. Cela a fait l'objet d'une explication sur le site (voir : nationalistes autonomes).




Pour faciliter la pénétration culturelle de l'anti-antifascisme, l'appel à terroriser les antifas est enrobé d'ironie. Sur ce visuel on dévalorise les antifas comme utilisant un matériel informatique désuet et comme n'étant qu'une bande de planqués de l'internet.


Le groupe de musique d'Allemagne "Kraftschlag" est à l'origine du slogan "antifa ha ha". Le texte de ce qui est un "tube" à l'extrême-droite se moque des antifascistes qui feraient des "phrases vides de sens", issues d'"idéologies mortes".
"Hahaha Antifa la plèbe se soulève! Nous sommes de nouveau là. Le nationalisme nous rend libre. Etre pour l'Allemagne, votre temps est passé. Hahaha Antifa le nationalisme, c'est pourtant évident, nous serons là pour votre enterrement".




La chanson se moque également des antifas, comme quoi ceux-ci chercheraient toujours la protection de l'Etat pourtant honni, et pour leur alliance avec les immigrés sauvages du Kurdistan, bons à expulser.
Cette chanson fasciste finit par le slogan répété : "Front Rouge, meurs! Front Rouge, meurs!"

Le blog Zentropa publie régulièrement des images qui visent à faire passer les antifascistes pour des peureux, des lâches ....




Le groupe de musique néerlandais brigade M a également produit une chanson "antifa ah ah ah". Il est repris dans de nombreuses vidéos sur youtube ou dailymotion ainsi que sur des visuels, voire comme mot de ralliement.
Dans la vidéo prise lors du "European Revolution Tour" on voit par exemple un pseudo antifa avec un panneau se faire bousculer par les membres du groupe.
Ce groupe de musique néérlandais s'affiche comme nationaliste révolutionnaire et se réclame de la "nouvelle droite", se référant au concept de métapolitique (comme quoi tout est politique), le M signifiant Métapolitique. Les membres du groupe expoliquent selon leur propres mots que "l'art est partie intégrante de la stratégie pour la conquête du pouvoir"


La modernité des graphismes, l'utisation des références culturelles de la jeunesse est aussi une caractéristique de l'anti-antifascisme.


Le détournement des références de l'antifascisme, de ses codes, de sa culture, participent à la construction de ce front "populaire" néo-nazi et néo-fasciste. Sur le visuel ci-contre, qui détourne le logo le l'action antifasciste, il est écrit "reset système, reboot socialism". L'anti-antifa s'affiche ainsi comme moderne et révolutionnaire dans le but de capter la jeunesse.

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